La performance scolaire : prendre conscience de l’impact du stress parental et apprendre à le réduire
Notre seuil d’exigence parental est à son maximum dans le domaine scolaire.
Face à la crise sanitaire mondiale qui perdure, nous avons tendance à exiger davantage de nos enfants, au niveau scolaire et ce, pour leur assurer un avenir professionnel leur permettant d’être à l’abri du besoin. Notre intention est bonne à la base. Mais nos enfants se retrouvent à vivre dans un stress omniprésent, avec une obligation de réussite et une peur de l’échec qui les tétanise.
Quand nos enfants développent des réactions physiologiques comme des maux de tête, des sueurs, mais également des réactions comportementales telles que la perte d’appétit, des insomnies… c’est qu’ils rentrent dans une phase d’anxiété de performance voire même de phobie scolaire.
🗝 Nous devons être attentifs aux réactions que nos enfants peuvent avoir et nous en occuper en priorité.
Ca été le cas de ma fille ainée en début d’année scolaire 2020/2021. Elle rentrait en seconde, dans un nouvel établissement, avec un passage du public au privé, et sans sa meilleure copine. Pendant l’été, son professeur de Maths, qu’elle ne connaissait pas encore, avait envoyé 14 pages d’exercices à faire, à l’ensemble de la classe, pour s’entrainer avant un test de rentrée. Avec le confinement et le niveau du public qui est surement moins élevé, elle s’est mis une pression de dingue car il y avait toute une partie qu’elle n’avait jamais abordée en 3e.
Si nous ne prenons pas rapidement en compte cette anxiété de performance, un cercle vicieux peut vite s’installer. Nos enfants se laissent submerger par des pensées négatives, ce qui augmente encore leur niveau de stress et nuit à leur attention. Résultat, nos enfants deviennent moins performants, ce qui augmente d’un cran leur niveau de stress.
Ce genre de mécanisme arrive généralement dès les premières années d’école, mais dans le cas de ma fille, l’élément déclencheur a été le niveau d’exigence d’une personne extérieure. Nous transmettons inconsciemment notre stress parental, à des degrés plus ou moins importants. Comme nos enfants ne correspondent pas forcément à nos attentes au niveau scolaire, ils intègrent les critiques reçues de manière personnelle et ressentent même dans nos non-dits des critiques encore plus dures. Nos enfants développent alors un manque de confiance en soi et une faible estime de soi mais également un sentiment de culpabilité. Deux réactions peuvent avoir lieu. Soit nos enfants font tout pour rechercher nos éloges et éviter à tout prix les critiques, ce qui donne naissance au perfectionnisme. Soit ils baissent les bras et abandonnent. Dans les deux cas, nos enfants ne sont pas heureux.
Alors, comment réduire l’impact du stress que nous transmettons à nos enfants ?
Je vous propose 15 méthodes non-exhaustives :
🗝 Proposer à nos enfants des contacts physiques bienveillants et leur rappeler l’importance qu’ils ont à nos yeux
🗝 Rassurer nos enfants sur leur valeur intrinsèque, leurs qualités humaines, en dehors de leurs performances
🗝 Assurer à nos enfants un soutien indéfectible grâce à des phrases encourageantes, leur faire remarquer leurs efforts et leurs progrès, célébrer leurs victoires. Cela leur permet d’augmenter leur confiance en soi
🗝 Accueillir les émotions de nos enfants, sans dramatiser et sans les surprotéger.
🗝 Apprendre à nos enfants à lâcher prise sur les choses dont ils n’ont aucun pouvoir
🗝 Les laisser réfléchir par eux-mêmes au lieu d’être toujours derrière eux à leur expliquer quoi faire
🗝 Aider nos enfants à se changer les idées pour éviter de ruminer ou de bloquer sur une situation
🗝 Encourager nos enfants à exercer une activité physique régulière pour évacuer l’énergie mobilisée
🗝 Habituer nos enfants à se connecter à la nature, par des ballades régulières, le découverte de reportages nature ou même par la présence de plantes à la maison.
🗝 Utiliser l’humour et le rire pour aider nos enfants à se détendre, comme regarder une comédie ou un bêtisier, pratiquer le yoga du rire, lire des blagues, faire des jeux d’imitation
🗝 Pratiquer la relaxation, le yoga ou la méditation avec nos enfants
🗝Proposer à nos enfants de chanter pour avoir une bonne respiration ou d’écouter de la musique lente pour synchroniser leur respiration dessus.
🗝 Encourager nos enfants à faire des exercices de respiration. La respiration par le ventre qui consiste à faire rentrer de l’air dans le corps par le nez et la bouche pour gonfler le ventre et expirer est une très bonne technique, quand elle est répétée plusieurs fois d’affilée.
🗝 Proposer à nos enfants de visualiser positivement et régulièrement leur objectif atteint.
🗝 Se remettre en question en tant que parent en revoyant nos exigences à la baisse, ne serait-ce que d’un cran.
Alors, si votre seuil d’exigence dans le domaine scolaire est à réévaluer, par quoi allez-vous commencer pour aider votre enfant à se détendre ?
Si vous sentez que c’est le bon moment mais que vous avez besoin d’aide pour opérer des changements sur la durée, je vous propose de réserver votre appel découverte sur mon site www.sandrine-bonnet.fr pour un premier échange de 20-30 minutes, gratuit et sans engagement.
Prenez soin de vous et de votre famille.
